Nous écoutons ceux qui se tournent vers nous pour leur ouvrir des perspectives.

Il nous faut les aider à comprendre ce qui fait problème, les aider à déceler leurs ressources pour en faire des points d’appui et les conduire à des choix constructifs. Il s’agit d’orienter leur désir de vivre et d’être reconnu, de telle sorte qu’ils gagnent en estime d’eux-mêmes.

Notre écoute doit être tout à la fois,

Silence

Il nous faut écarter un instant les interférences intérieures et extérieures de toute nature qui pourraient brouiller l’échange.

Respect

Nous sommes face à une personne dans sa totalité, avec son histoire, ses idées, ses qualités et ses défauts, pas seulement sa précarité.

Attente

La vie d’aujourd’hui nous presse sans cesse et nous n’aimons pas attendre. Pourtant l’attente réveille l’attention et seule l’attention permet la sollicitude.

Ouverture

Il s’agit bien là de lâcher prise, d’accepter d’être surpris, voire dérouté par ce qui est caché dans l’autre… et en nous. C’est là que naît le dialogue.

Implication

Au-delà de ce qui est dit, nous devons intégrer le contexte de la rencontre, les gestes, les non-dits, les émotions de l’autre. Nous acceptons d’être touché tels que nous sommes, mais il faut que notre implication aide la personne à se reconstruire.

Il nous faut donc apprendre à nous saisir de ce que nous sommes pour le mettre au service de l’accompagnement et faire un bout de chemin ensemble.

Ecouter, c’est d’abord être soi-même.

Régis d’Hérouville, Président