La réponse de l’association humanitaire à ces défis est dans l’engagement quotidien de ses membres, somme de disponibilité du cœur, d’intelligence de l’esprit, d’efficacité dans la mise en œuvre de savoir-faire et dans la réflexion partagée sur le projet qui guide l’association.

Il est alors primordial de revisiter celui-ci, de temps à autre, afin de confirmer la ou les missions de l’association, vérifier la pertinence de son organisation et des moyens en place et redéfinir les grandes priorités de son action. C’est ce que Corot Entraide a fait en 2010.

Qu’est-ce qu’un projet associatif ?

C’est un document de référence qui établit

• ce que l’on est : les éléments constitutifs de l’identité de l’association,
• ce que l’on veut devenir : le cap de l’association pour les 3 ans à venir,
• ce que l’on veut faire : la feuille de route.

Il inclut un plan d’action et l’organisation du pilotage de ce plan.

Un tel projet ne se décrète pas ; pour réussir, son écriture doit être le fruit d’une réflexion partagée.

C’est un moment fort de prise de parole et d’échanges qui réclame d’identifier et de maîtriser les risques et les opportunités de notre environnement, de rechercher des actions de progrès dans tous les domaines qui nous concernent. C’est pour tous, l’opportunité de se réapproprier le cadre de référence dans lequel nous devons agir.

 L’association est un lieu du « faire ensemble » ; de l’action collective, du partage, mais aussi de la transgression ; elle cherche à modifier un paysage social.

En œuvrant à la réinsertion, l’association et ses membres s’attachent à modifier les comportements et les représentations.

L’association mène souvent des missions difficiles, voire des combats. Cela réclame de l’adhésion, du consensus, de l’unité, de la patience.

Régis d’Hérouville, président